Visa : la liste 2025 des pays où une autorisation de séjour est requise

Depuis le 1er janvier 2025, le nombre de pays exigeant une autorisation de séjour pour les ressortissants français a augmenté, incluant désormais certains États habituellement exemptés. Certaines destinations appliquent des règles spécifiques selon la durée ou le motif du séjour, avec des variations entre transit, tourisme, études ou missions professionnelles.Des accords bilatéraux signés en 2024 ont modifié les conditions d’entrée pour plusieurs régions. La liste officielle, régulièrement mise à jour par le ministère des Affaires étrangères, recense l’ensemble des pays concernés ainsi que les démarches exactes à effectuer avant le départ.

Comprendre les règles de visa pour les Français en 2025 : ce qui change cette année

Vague de changements pour les voyageurs français : 2025 rebat violemment les cartes de la mobilité internationale. Partir à l’étranger, ce n’est plus juste une question de passeport. Désormais, nombre de pays réclament une autorisation de voyage électronique ou un visa, qu’il s’agisse d’un transit rapide ou d’un court séjour touristique. Le passeport, longtemps sésame universel, ne suffit plus à franchir les frontières sans entrave.

L’introduction du système ETIAS bouleverse les habitudes pour tous les séjours de moins de 90 jours dans l’espace Schengen. Même les voyageurs rodés à l’absence de formalités doivent désormais effectuer leur demande via la plateforme officielle. L’EES, quant à lui, traque chaque passage, additionne les jours et croise les informations : le contrôle européen se muscle, la souplesse d’antan s’efface. De son côté, le Royaume-Uni passe à l’ETA : chaque arrivée, qu’elle soit motivée par un simple transit ou un week-end prolongé, implique une démarche préalable, distincte du système européen.

Pour clarifier les nouveautés, voici les principales évolutions à retenir :

  • Pour tout séjour court dans l’espace Schengen, l’obligation de solliciter l’ETIAS s’applique, même avec un passeport en cours de validité.
  • Le Royaume-Uni exige désormais une demande d’ETA pour chaque entrée sur son territoire, indépendamment du dispositif ETIAS.

Chaque pays définit ses propres règles en fonction de la durée et du motif du séjour : tourisme, affaires, études ou transit. La nature de l’autorisation, la nécessité d’un passeport biométrique, d’une carte d’identité, d’un visa ou d’un titre de séjour, dépend du profil du voyageur et des raisons du déplacement. Les autorités examinent désormais de près la validité du document, l’objet du voyage et la durée prévue du séjour.

Quels pays exigent une autorisation de séjour ou un visa pour les voyageurs français ?

La géographie des visas pour les Français en 2025 se redessine en temps réel. Hors Schengen et Union européenne, obtenir le feu vert pour entrer dans un pays suppose une préparation sérieuse. Les nouvelles règles classent les destinations en trois catégories : visa classique, visa électronique (eVisa) ou autorisation de voyage numérique (eTA, ETA).

En Amérique du Nord, le Canada exige l’eTA ; les États-Unis, l’ESTA pour les séjours touristiques ou professionnels de courte durée. Même logique en Australie et en Nouvelle-Zélande : impossible de s’y rendre sans avoir validé la démarche électronique appropriée. Plus récemment, le Royaume-Uni s’est rangé à ce système, imposant l’ETA y compris pour les transits.

En Asie, la liste des pays adeptes de l’eVisa s’allonge : Inde, Sri Lanka, Vietnam. Les délais varient, parfois très courts, parfois imprévisibles. En Afrique, le Kenya, la Côte d’Ivoire, la Tanzanie misent aussi sur la procédure électronique. D’autres États, Algérie, Nigéria, maintiennent le visa classique et son lot de démarches consulaires. En Amérique latine, certains pays comme le Brésil, l’Argentine ou le Chili accueillent encore les Français sans visa pour de courts séjours, à condition de présenter un passeport valable. Ailleurs, Russie, Chine, Arabie Saoudite, le visa biométrique et les formalités pointilleuses restent la règle.

Pour donner un aperçu concret, voici les pays et types d’autorisations actuellement en vigueur :

  • Visa électronique : Canada, Inde, Kenya, Sri Lanka, Vietnam.
  • Autorisation de voyage ETA/eTA : Royaume-Uni, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande.
  • Visa classique : Russie, Chine, Arabie Saoudite, Nigéria, Algérie.

Avant tout déplacement, il est recommandé de consulter les sources officielles comme France Diplomatie. Les règles évoluent vite : un pays accessible hier peut imposer une autorisation du jour au lendemain. Les délais, les documents acceptés et les pièces justificatives varient selon le contexte international.

Liste à jour 2025 : où un visa est-il obligatoire, électronique ou délivré à l’arrivée ?

Pour y voir plus clair, voici un panorama concret des conditions d’entrée pour 2025 : les règles diffèrent selon les régions et le motif du séjour. En dehors de Schengen et de l’UE, la plupart des pays instaurent un contrôle, mais la procédure varie. Trois grandes options à connaître : visa classique, visa électronique (eVisa, eTA) ou visa à l’arrivée.

  • Visa classique : Chine, Russie, Arabie Saoudite, Algérie, Nigéria, Inde (hors eVisa) exigent un dépôt de dossier auprès des consulats. Les délais de traitement vont de quelques jours à plusieurs semaines, selon la période et le pays.
  • Visa électronique (eVisa, eTA) : Canada (eTA), Australie (eVisitor), Nouvelle-Zélande (NZeTA), Inde, Vietnam, Kenya, Côte d’Ivoire et Sri Lanka privilégient la demande en ligne. Un formulaire à remplir, une validation reçue par mail et un passage facilité à la frontière. Les délais sont souvent courts : parfois 24 heures, parfois quelques jours.
  • Visa à l’arrivée : Tanzanie, Égypte, Jordanie, Népal délivrent le visa directement à l’arrivée, sous réserve de présenter un passeport en règle, une photo et les justificatifs requis. Il faut prévoir le paiement en devise locale et l’ensemble des documents demandés.

Vérifier la validité de son passeport, c’est la base. De nombreux pays exigent qu’il couvre toute la durée du séjour, voire plusieurs mois supplémentaires. Avant chaque départ, il vaut mieux s’informer sur les sites officiels : la réglementation peut basculer rapidement, et la liste à jour 2025 reste le meilleur repère pour voyager sereinement.

Partir à l’étranger n’est plus une formalité : chaque destination impose désormais son parcours administratif, à anticiper pour éviter le contretemps qui gâche tout. Voyager, aujourd’hui, c’est aussi savoir naviguer dans la jungle des visas et des autorisations. Les frontières n’ont jamais semblé aussi proches… et aussi surveillées.