Hong Kong a dépassé Zurich et Genève dans le dernier classement mondial du coût de la vie touristique. À Tokyo, le prix moyen d’une nuit d’hôtel a augmenté de 22 % en un an, alors qu’à New York, le tarif des restaurants franchit régulièrement la barre des 100 dollars par personne, hors boissons.
L’inflation, la demande post-pandémie et la rareté de l’offre hôtelière sur certains marchés bouleversent les habitudes des voyageurs. Entre billets d’avion coûteux, frais de transport local et taxes de séjour, les postes de dépense se multiplient, redéfinissant les priorités de ceux qui préparent un séjour urbain pour 2025.
Plan de l'article
Quelles villes seront les plus chères à visiter en 2025 ?
Ce sont des métropoles qui dictent la tendance mondiale : New York, Singapour et Zurich trônent toujours en haut du palmarès des villes où le portefeuille se vide à grande vitesse. À New York, le tarif d’une nuit d’hôtel atteint sans difficulté les 400 dollars, et il faut se lever tôt pour dénicher une table abordable : rares sont les établissements de Manhattan affichant un dîner à moins de 100 dollars. Même les transports urbains participent à l’envolée des prix, renforçant la réputation de la ville comme point névralgique du tourisme haut de gamme.
Singapour, laboratoire urbain à l’identité affirmée, impose ses propres règles. L’immobilier y est une denrée rare, la fiscalité particulière, et le moindre séjour dans un hôtel international ou un restaurant raffiné s’accompagne d’une facture corsée. Les loisirs, eux aussi, placent la cité-État parmi les destinations les plus coûteuses de toute l’Asie du Sud-Est.
La Suisse n’est pas en reste, alignant Zurich et Genève parmi les destinations où tout, du simple café sur les rives du lac Léman à la chambre d’hôtel, s’affiche à prix fort. L’influence des secteurs de la finance et de l’horlogerie, combinée à un niveau de vie élevé, conforte la réputation de ces villes comme véritables vitrines du luxe européen.
À Hong Kong, la densité urbaine et la flambée de l’immobilier maintiennent une inflation tenace. Los Angeles et Tel Aviv, portées par leur dynamisme et leur rayonnement international, rejoignent elles aussi la liste des destinations où un séjour se prépare avec un budget conséquent.
Zoom sur les postes de dépenses qui font grimper la note
Dans ces villes, chaque dépense compte et peut faire basculer le budget. L’hébergement arrive en tête : hôtels prestigieux, adresses de charme ou suites offrant des panoramas d’exception affichent des tarifs qui laissent peu de répit. Trouver une chambre à moins de 250 euros dans des quartiers recherchés de New York, Singapour ou Zurich relève de l’exploit, certains secteurs battent même des records.
S’attabler dans un restaurant étoilé ou goûter à la créativité culinaire locale fait partie de l’expérience, mais les additions montent vite. À Singapour ou Zurich, chaque repas dans une adresse saluée par le guide Michelin se transforme en investissement. Les amateurs de gastronomie le savent : explorer la scène culinaire de ces métropoles n’est pas un loisir à la portée de toutes les bourses.
Voici les principales catégories de dépenses qui pèsent dans le budget :
- Hébergement : chambres d’hôtels, appartements haut de gamme, suites avec vue sur la ville ou sur le lac
- Restauration : tables étoilées, bistrots réputés, bars à cocktails prisés
- Transports : taxis, VTC, métro aux tarifs élevés
- Activités incontournables : musées, concerts, expositions, balades sur le lac Léman
Le coût du séjour dans ces destinations se ressent aussi dans les détails : un café à Genève, un ticket de musée à Manhattan, une coupe de champagne face à la baie de Hong Kong. Additionnées, ces dépenses soulignent le standing élevé de ces villes et font de chaque séjour une expérience unique, souvent réservée à des voyageurs avertis.
New York, Zurich, Singapour… pourquoi ces destinations coûtent-elles si cher ?
New York, Zurich, Singapour : trois mégalopoles qui caracolent en tête du classement mondial. Ici, le coût de la vie atteint des sommets. À New York, traverser Manhattan donne la mesure de l’escalade tarifaire : loyers stratosphériques, restauration branchée, culture vibrante, tout pousse la facture à la hausse. L’attractivité économique, la concentration des sièges sociaux et la compétition immobilière y jouent un rôle déterminant.
Singapour, quant à elle, cultive une image d’efficacité et d’innovation. Son statut de place financière, le manque d’espace constructible et la densité de population font grimper le coût du séjour. Là-bas, même une pause déjeuner ou un déplacement en ville s’accompagne de tarifs bien supérieurs à la moyenne régionale. Chaque détail, propreté, sécurité, qualité de service, a son prix.
Zurich, symbole de stabilité et de prospérité suisse, se distingue par son niveau de vie parmi les plus élevés au monde. Le franc suisse fort, la solidité économique et la qualité des infrastructures rendent le quotidien onéreux. Hôtels, restaurants, loisirs : tout s’inscrit dans une logique d’excellence qui se paie rubis sur l’ongle.
Voici, pour chaque ville, les facteurs qui expliquent ces tarifs élevés :
- New York : vie culturelle foisonnante, coûts records
- Singapour : densité, innovation, pression sur l’immobilier
- Zurich : stabilité, exigence de confort, sécurité
La compétition internationale et la concentration de richesses achèvent de propulser ces capitales dans le cercle des destinations les plus coûteuses au monde.
Voyager malin : astuces et alternatives pour profiter sans se ruiner
Réussir à profiter d’une expérience mémorable tout en surveillant son budget : le défi est de taille dans ces villes réputées pour leurs prix élevés. Pourtant, Zurich, Singapour et New York recèlent de solutions pour qui sait s’organiser et sortir des sentiers battus.
Explorer les quartiers moins fréquentés, s’éloigner du centre et tester des adresses confidentielles, c’est déjà faire baisser sensiblement la facture. À New York, délaisser Manhattan pour Brooklyn ou le Queens permet de découvrir la vraie vie locale et de dîner sans se ruiner. À Zurich, les promenades sur les rives du lac offrent des moments gratuits, un autre regard sur la ville.
Les marchés de rue, les food courts à Singapour ou les boulangeries artisanales à Zurich constituent des alternatives concrètes aux restaurants étoilés. Pour les amateurs de culture, de nombreux musées proposent des nocturnes à prix réduit ou des journées gratuites. L’anticipation, la flexibilité et l’utilisation de pass touristiques font toute la différence pour profiter des incontournables.
Quelques stratégies permettent ainsi de voyager plus sereinement :
- Choisir la basse saison : moins de foule, prix plus doux sur l’hébergement et les transports
- Opter pour la marche ou les transports en commun afin de ressentir la véritable atmosphère de la ville
- Comparer, réserver à l’avance et guetter les promotions pour limiter les dépenses
Finalement, le charme de ces villes chères s’apprécie parfois dans la simplicité : lever de soleil sur la skyline, flânerie le long des quais, découverte d’un marché animé. Il ne tient qu’à chacun de savourer ce luxe discret, là où l’expérience compte autant que la dépense engagée.


